Le Dr Pascal Demoly, pneumo-allergologue au CHU de Montpellier explique que le choc anaphylactique « est une réaction imprévisible qui peut tuer en 5 à 30 minutes si elle n'est pas traitée immédiatement ».
Interrogés cet été par l'Ifop, 76 % des Français ont admis ne pas savoir ce qu'était précisément un choc anaphylactique.
Parmi ces allergies figurent :
- les allergies alimentaires (oeuf, lait, arachides, fruits à coque, fruits de mer...) qui ont été multipliées par deux au cours des 10 dernières années et qui seraient responsables de 30 % des réactions anaphylactiques sévères, selon l'Académie européenne d'allergie et d'immunologie clinique (EAACI).
- les piqûres d'hyménoptères (responsable d'environ la moitié des cas et de 20 % des décès),
- les médicaments (antibiotiques, anesthésiques, produits de contraste pour l'imagerie médicale)
- le latex.
Les signes d'alarme :
- un urticaire sur n'importe quelle partie du corps,
- un œdème de la gorge ou de la bouche,
- des difficultés à déglutir, respirer ou parler,
- des nausées et vomissements,
- des douleurs abdominales.
En cas de choc, le seul traitement efficace disponible est l'injection d'adrénaline intramusculaire, les auto-injecteurs d'adrénaline (ou stylos).
Le problème est que seulement 15 % des personnes qui ont déjà fait un choc ou dont un proche en a été victime, ont en permanence ce traitement sur eux.
Selon Véronique Olivier, présidente de l'association française pour la prévention des allergies (Afpral), environ 500 000 personnes vivent en France avec « un risque potentiel d'anaphylaxie ».